Quel enseignant n’a pas souhaité réfléchir à son évaluation de la lecture en l’analysant, la bonifiant, en mettant de côté certains outils et en se donnant des repères pour en créer de nouveaux? Le temps manque souvent, en cours d’année scolaire, pour faire un tel exercice. Alors, pourquoi ne pas profiter de la prochaine rentrée pour le faire ensemble? C’est ce que nous vous proposons lors de la première rencontre Pour mettre en valeur tous les lecteurs. Voici le programme que nous avons planifié pour cette première activité en ligne.
Soyez parmi les 50 premières personnes à s’inscrire pour recevoir par la poste le recueil de poésie d’Hélène Dorion, Mes forêts, publié aux Éditions Bruno Doucey. Rappelons qu’Hélène Dorion est la première Québécoise et la première femme vivante inscrite au programme du baccalauréat français avec ce recueil.
Les principes qui orientent l’évaluation actuelle ont été mis en place il y a si longtemps qu’on hésite à les remettre en question. Pourtant, l’expérience pandémique ainsi que plusieurs tendances actuelles semblent nous obliger à questionner l’évaluation scolaire elle-même, ses fonctions, sa raison d’être du point de vue psychologique, social et même culturel. Nous explorerons les enjeux de cette remise en question, à la lumière de pratiques qui émergent, pour mieux comprendre pourquoi et comment le personnel enseignant peut soutenir les élèves à développer avec l’évaluation une relation plus saine et constructive.
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Isabelle Nizet est professeure titulaire retraitée de l’Université de Sherbrooke. Après plusieurs années comme consultante auprès du ministère de l’Éducation, elle est devenue professeure au département de pédagogie de la Faculté d’éducation, où elle a notamment exercé la fonction de directrice du baccalauréat en enseignement secondaire. Spécialisée dans le domaine de l’évaluation des apprentissages et des compétences, ses recherches ont porté sur la construction de savoirs professionnels en évaluation dans le cadre de recherches collaboratives, menées dans plusieurs pays et à tous les niveaux (primaire, secondaire et universitaire). Elle continue de réfléchir au rôle de l’évaluation dans l’apprentissage des élèves, dans une perspective sociale, culturelle et inclusive, explorant les limites de notre système actuel pour penser l’évaluation de demain.
L’amateur, selon l’étymologie, est celui qui aime. En matière d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation de la lecture à l’école, il conviendrait de faire de chaque élève des amateurs éclairés de littérature, des amateurs aptes et motivés à lire des textes variés et des œuvres littéraires dans la vie, pour la vie. Cependant, le temps passé à lire et les attitudes positives envers la lecture diminuent au fur et à mesure que les écoliers avancent dans leur parcours scolaire. Comment mettre en valeur tous les lecteurs de la classe par une évaluation plus dynamique de la lecture? Dans cet atelier, nous vous proposons différentes pistes concrètes pour soutenir le plaisir d’apprendre des élèves en bonifiant vos outils d’évaluation de la lecture.
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Marie-Hélène Marcoux et Martin Lépine
Marie-Hélène et Martin s’intéressent à l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation de la lecture depuis leur début de carrière en éducation. Depuis quelques années, ils collaborent afin que l’évaluation soit envisagée sous une perspective plus humaine et moins normative dans le but de susciter et d’entretenir le gout de lire chez tous les élèves et leurs enseignants. C’est dans cet esprit qu’ils ont créé ce lieu de rencontres et d’échanges nommé Pour mettre en valeur tous les lecteurs et qu’ils travaillent à la rédaction d’ouvrages sur l’évaluation de la lecture au primaire et au secondaire.
Les œuvres de littérature jeunesse qui présentent des personnages de grands sportifs, d’aventuriers ou de scientifiques sont nombreuses. Par contre, les oeuvres qui mettent en valeur des personnages d’artistes, de créateurs ou de grands lecteurs sont beaucoup moins abondantes. Jacques Goldstyn est l’un de ces rares auteurs-illustrateurs qui les met en lumière. On n’a qu’à penser à l’album Le monde de Maxime ou encore l’album Les étoiles. Ce créateur hors normes et célébré tant au Québec qu’à l’étranger a bien voulu accepter notre invitation à venir discuter de cet aspect de son oeuvre, mais aussi de son processus créateur et de la façon dont les lecteurs peuvent apprécier son travail. Il profitera également de cette rencontre extraordinaire pour présenter son dernier album Croki à paraitre en mai 2024 aux Éditions de la Pastèque.
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Enfant, Jacques Goldstyn avait deux passions : dessiner et ramasser des cailloux. Après des études en sciences, il est devenu géologue. Il a travaillé dans une mine d’or à Val-d’Or et il est même allé chercher du pétrole en Alberta. Et puis un jour, par hasard et par bonheur, il est revenu au dessin. Vulgarisateur scientifique pour Québec Science, Québec Oiseaux et pour le magazine des Débrouillards, il a aussi créé les personnages de Van l’inventeur et de Beppo la grenouille. Depuis 2013, il écrit et illustre des histoires et des contes. Il collectionne toujours les cailloux. Il y en a partout chez lui : sur sa table à dessin, dans son salon, dans son jardin et parfois même dans son soulier.
Tous les profits de cette rencontre seront versés au projet Passeurs de lecture. Ce projet, de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, invite les étudiants à rencontrer des lecteurs pour développer le plaisir de lire et partager des oeuvres. Pour en savoir plus sur ce projet, consultez ce lien.
